RDC-Ituri : les populations retournées des villages Beba, Lodjo et Galayi dépourvues des nécessaires après la guerre

Les habitants jadis déplacés qui ont retourné dans les villages Beba, Lodjo et Galayi, entités situées dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri dans l’Est de la République démocratique du Congo, sont dépourvus des biens nécessaires pour leur survie.

L’alerte émane de Moses Ngesera, acteur politique dans la zone, lundi 21 octobre 2024. D’après lui, depuis un mois les villages Beba, Lodjo et Galayi sont sous la sécurisation des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), après plus d’un an des affrontements entre les groupes armés Cooperative pour le développement du Congo (CODECO) et le Zaïre.

Tout en déplorant les conditions de vie précaires que mènent les populations retournées dans cette zone, Moses Ngesera pense que le gouvernement provincial de l’Ituri, voire national aux côtés des humanitaires, devraient dans l’urgence voler à la rescousse des retournés. 

Cela, au vu de la destruction des écoles, hôpitaux, maisons d’habitation et églises dans les affrontements qui ont été dans les mois passés enregistrés dans ces villages.

Il invite au même moment les autorités à veiller à l’intégrité de ce territoire longtemps secoué par l’insécurité.

« Je suis ravi de voir les FARDC reprendre le contrôle des villages Beba, Lodjo et Galayi. Sauf que les populations qui y vivent n’ont rien comme les hôpitaux, l’habitation, le marché et beaucoup d’autres choses. J’appelle d’abord la population civile à collaborer avec les forces armées loyalistes FARDC comme elles ont déjà renforcées dans la zone, aux autorités militaires de faire tout pour reprendre le territoire de Djugu en général et aux personnes de bonne volonté, au gouvernement congolais et aux humanitaires de vite intervenir dans l’aide de cette population retournée dans les villages précités », a-t-il formulé ses vœux.

Il faut rappeler que le territoire de Djugu est victime d’une guerre orchestrée par les groupes armés locaux, notamment les milices CODECO et ZAÏRE.

Patrick Kambere Siriwayo

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