Le dossier en justice de l’opposant Seth Kikuni, l’ancien candidat président en République démocratique du Congo, a été transmis par le magistrat instructeur dans cette affaire au Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe.Â
Le leader du parti politique Piste pour l’émergence sera jugé dans cette juridiction, même si la date et le jour de sa comparution restent à fixer par l’appareil juridique congolais. La composition du tribunal chargé d’entendre l’affaire n’a pas encore été désignée.
L’ancien candidat à la présidence de la République, qui avait soutenu Moïse Katumbi lors des élections de décembre 2023, avait été arrêté le 2 septembre par l’ANR.
Le transfert de Seth Kikuni au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK, ex-prison centrale de Makala) était intervenu le samedi 28 septembre 2024, 4 semaines après sa détention prolongée dans les installations de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
En date du vendredi 13 septembre dernier, il a été auditionné pour la première fois au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe et après cette audition, selon ses avocats, il a été acheminé une fois de plus dans les locaux de l’agence nationale des renseignements (ANR).
Selon toujours ses avocats, la justice lui reproche « d’incitation à la désobéissance civile et de diffusion de faux bruits». Son parti politique, Piste pour l’émergence, rejette ces accusations, les qualifiant de « griefs préfabriqués », tirés de son discours tenu à Lubumbashi.
Dans un communiqué de presse publié samedi 14 septembre, sa formation politique parle également de griefs dénués de tout fondement, indiquant qu’ils sont basés sur des propos fragmentés et décontextualisés.
L’opposition, quant à elle, dénonce une « tentative d’intimidation » de la part du pouvoir.
Rédaction
