/ Oct 08, 2024

RDC : les enseignants du SYECO-Butembo exigent du gouvernement un salaire de 500$ avant de reprendre le coursÂ

Les enseignants réunis au sein du Syndicat des enseignants au Congo (SYECO) section de la ville de Butembo ont décidé encore une fois de durcir leur mouvement de grève ce lundi 30 septembre 2024. Cela, au cours d’une assemblée générale à son bureau à Kitulu.

Au cours de leurs échanges, les enseignants des centaines sont revenus sur leurs revendications. Il s’agit de l’augmentation de leur salaire à hauteur de 1 million 500 mille francs congolais, soit 500 dollars américains, aussi du payement des nouvelles unités. 

Les professionnels de la craie ont fustigé que le gouvernement congolais n’ait réservé de suite favorable par rapport à leurs demandes présentées lors des précédentes assemblées. 

« Les enseignants du SYECO ont exigé du gouvernement de la République d’un barème salarial conséquent respectant l’attention de 0 à 10 soit 1 million 500 mille francs congolais. Jusqu’aujourd’hui, 30 septembre 2024, les enseignants membres du SYECO Butembo constatent avec amertume que le gouvernement de la République n’a réservé aucune suite favorable à cette exigence», indique Benito Mughaso, secrétaire permanent du SYECO-Butembo. 

Cependant, le SYECO qui parle d’une mauvaise foi du gouvernement congolais note que les responsables du secteur éducatif devraient dans l’urgence penser à la préoccupation des enseignants. 

« L’octroi de salaire minimum de 500$ soit 1 million 500 mille francs respectant le panier de l’aménagère. La mécanisation des enseignants NU (Ndlr nouvelles unités) et NP (Ndlr non payés) sans mettre de côté la retraite honorable des enseignants en interne et en externe par la CNSAC. Le payement de la prime de gratuité équitable dans toutes les écoles. La présentation des listings de paie aux enseignants. La suppression des zones salariales », recommandent les enseignants dans leur déclaration.

Ainsi, les enseignants ont décidé de durcir leur mouvement de grève dans des écoles. Ils conditionnent la reprise des cours par la réponse du gouvernement congolais à leurs revendications. 

Glodi Mirembe

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