En Guinée équatoriale, depuis plusieurs jours circulent des vidéos érotiques dont l’acteur principal est Balthasar Ebang Engonga, surnommé « Belle », par les internautes. Ses vidéos sont devenues virales sur tous les réseaux sociaux.
Bello, dans plusieurs vidéos qui seraient plus de 400, apparaît en compagnie de plusieurs femmes, dont celles qui seraient mariées aux côtés des jeunes filles. Des vidéos ont été prises dans des hôtels, voire régulièrement dans son bureau de travail.
Le parquet de la République guinéenne, a diligenté une enquête pour se rassurer de la santé de l’auteur des sexetap.
Dirigée par le procureur général Anatolio Nzang Nguema, cette enquête a révélé, selon les sources près du parquet citées par un média guinéen, que Balthasar Ebang Engonga dit Bello est porteur d’une maladie sexuellement transmissible.Â
« Les autorités souhaitent ainsi établir si l’homme aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une éventuelle maladie dans la population. Si cela venait à être prouvé, il pourrait faire face à des poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit puni par la loi équato-guinéenne », indique-t-il.
Le procureur qui a rappelé que la loi n’interdit pas les rapports sexuels consentis, il signale que la loi condamne fermement toute personne qui propage sciemment la maladie infectieuse dans la communauté.
« La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a potentiellement des conjoints et d’autres personnes exposées indirectement», a déclaré le procureur equatorialguineen.
Le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), Balthazar Ebang, marié et père de 6 enfants, aurait entretenu des relations intimes avec les épouses de hauts responsables du pays.
Des similitudes avec le dossier P. Diddy ?
Le rappeur américain P. Diddy fait l’objet de cinq nouvelles plaintes au civil pour agression sexuelle déposées par deux hommes et trois femmes à New York ce lundi 21 octobre, rapporte la BBC. Elles s’ajoutent aux accusations de plus de 120 personnes pour des faits similaires qui valent à l’artiste d’être inculpé et incarcéré à Brooklyn pour trafic sexuel.
Six plaintes se sont encore ajoutées au dossier. Sean Combs, vrai nom de l’artiste, aurait agressé sexuellement ces cinq plaignants, dont la plus jeune avait 13 ans lors des faits reprochés, durant diverses fêtes à Los Angeles, New York et Las Vegas entre 2000 et 2022.
Dans ces cinq nouveaux cas, P. Diddy, peut-être avec l’aide de complices, aurait agi avec le même mode opératoire. Il aurait versé de la drogue dans les verres de ses victimes.
Toutes décrivent des étourdissements, une sensation de nausée et l’impression de sortir de leur propre corps. D’après la chaîne américaine CNN, les cinq plaintes portent des accusations de viol, d’agression sexuelle, de harcèlement sexuel, de violences physiques ou de séquestrations.
Fait inédit, d’autres célébrités sont accusées, sans être citées nommément, d’avoir pris part aux abus dans l’un de ces nouveaux cas. En l’occurrence, il s’agit de l’affaire dénoncée par la femme qui avait 13 ans lors des faits reprochés, en 2000 à New York.
Sur les réseaux sociaux, ses vidéos et son nom font la une, suscitant un débat autour de la gestion des données sur les réseaux sociaux. Cependant, cette histoire de Balthazar devrait servir de leçon aux hommes mariés qui trempent dans l’infidélité.
Glodi Mirembe